Ce qui frappe dans les résultats commentés jeudi par D. Thormann et C. Ghosn est qu’ils apportent une série de démentis par rapport à tout ce qu’on avait pu dire en commentant les mêmes tableaux et graphiques ces dernières années. Plutôt que de le souligner, la communication de Renault a préféré annoncer 1000 embauches et offrir à Emmanuel Macron l’occasion de suggérer que les tendances s’inversent. Dès lors que lesdites embauches n’empêcheront pas chez Renault que les effectifs continuent de baisser, le signal donné n’aura eu ni pour Renault ni pour le gouvernement l’éclat médiatique souhaité. L’annonce des embauches chez Renault et leur mise en perspective par tous les commentateurs un peu avertis a ainsi eu pour effet de masquer en partie le tableau plutôt flatteur que Carlos Ghosn avait enfin à offrir le 12 février.
Sans reprendre la présentation des résultats déjà proposée vendredi, leur caractère rassurant quant aux fondamentaux de Renault en 2015 tiennent principalement en quatre points.
1 – La fin du "Dacia qui rit, Renault qui pleure" lire la suite